Vendredi 31 mars, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a annoncé avoir saisi la justice à la suite de l’émission de Cyril Hanouna diffusée le même soir, et durant laquelle des invités ont été présentés comme des policiers de la BRAV-M.
Cependant, le préfet de police a émis des réserves quant à leur appartenance à la brigade de répression de l’action violente motocycliste, la BRAV-M, contrairement à l’annonce faite sur l’émission de Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste » (TPMP) sur la chaîne C8, qui appartient au groupe Canal.
Le préfet a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative et la saisine de la justice : « les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M. EN tout état de cause, le préfet de police ouvre une enquête administrative et saisit la procureure de la République de Paris », selon une publication de la Préfecture de police de Paris sur les réseaux sociaux.
La chaîne en question a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) dans la matinée de samedi avoir « reçu quatre policiers. Sur les quatre, un a été révoqué au mois de décembre », affirmant qu’il « a été précisé à l’antenne que tous ne faisaient pas partie de la BRAV-M ».
En outre, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (ARCOM) a expliqué avoir été « saisie par des téléspectateurs ».
Ainsi, l’ARCOM devrait « visionner la séquence en question et l’instruire le cas échéant », selon la « procédure habituelle ».
Alors que l’un des protagonistes présents sur le plateau télévisé avait déclaré : « on tient à faire une petite précision, il y a parmi nous des membres de la BRAV-M et des membres des unités spécialisées qui interviennent sur le maintien de l’ordre et on a fait ça toute notre carrière », des sources proches du dossier ont clairement affirmé qu’aucun des individus présents n’a jamais appartenu à la brigade en question.
