La Cour pénale internationale, fustigée par les défenseurs de Laurent Gbagbo

Tandis que les audiences de la CPI au tribunal de la Haye se poursuivent dans le cadre de l’affaire Gbagbo, les sympathisants de l’ancien président de la Côte d’Ivoire se mobilisent pour précipiter sa libération.

Deux ans après les élections présidentielles houleuses qui ont opposé Alassane Ouattara à Laurent Gbagbo, la CPI passe en revue les accusations à charge contre l’ancien chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire et engage sa responsabilité  dans les exactions commises par les forces de l’ordre après les résultats.

Fait étonnant, la Cour pénale est l’objet de nombreuses critiques et les défenseurs de Laurent Gbagbo s’insurgent contre ce qu’ils considèrent être une justice internationale « partiale » oublieuse des faits commis par Ouattara : « Ne devient-il pas urgent de mettre un terme à cette parodie de justice internationale qui agit comme un instrument de domination supplémentaire au service des pouvoirs en place ? » s’indigne le journaliste Frédéric Taddeï dans sa tribune « Arrêtons les frais » et emboîté par l’Amnesty International qui dans un  rapport dénonce « la loi des vainqueurs ».

De son côté, la défense examine et réfute scrupuleusement chacun des points avancés par la Cour,  dénonçant une représentation « parcellaire » et « incomplète » de l’affaire.

Un travail minutieux grâce auquel la Défense espère éviter un procès.