Orelsan défend la « liberté de création » face aux chiennes de garde

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Jeudi 21 mars dernier eut lieu un nouvel épisode du procès qui oppose le rappeur français à plusieurs associations antisexistes.

Le rappeur français Orelsan est poursuivi depuis 2009 par plusieurs associations féministes comme les Chiennes de garde qui reprochent aux textes de certaines de ses chansons d’être sexiste et d’inciter à la violence sur les femmes. Le rappeur s’est défendu de ces accusations jeudi 21 mars dernier au tribunal correctionnel de Paris.

Est reproché au rappeur son concert du 13 mai 2009 et des paroles de chansons telles que « je te quitterai dès que je trouverai une chienne avec un meilleur pédigree ». Orelsan se défend des accusations de misogynie et d’incitation à la haine des femmes en précisant qu’il n’est pas « en train de faire un discours politique, c’est une chanson ». Il précise de plus que ces chansons ne reflètent pas « son avis » mais sa « liberté de création à laquelle on ne peut pas toucher ».

De l’autre côté, la créatrice des Chiennes de gardes, Florence Montreynaud, ne compte pas en rester là. La liberté de création d’accord, mais elle tient à poser une question pour elle fondamentale : si le mot femme était remplacé par « juif ou noir », « est-ce qu’on trouverait ça tolérable, même dans une chanson ? ». Son avocat, Me Alain Weber, et elle déplorent que la France soit aussi tolérante sur des questions de sexisme, « le premier des racismes » selon eux.  Les délibération se feront le 25 avril prochain.

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