L’affaire Dalongeville se poursuit

Selon Marine Le Pen, la présidente du front national, le président de la République François Hollande ne pouvait pas ignorer la situation de corruption de la fédération socialiste du Pas-de-Calais quand il était le premier secrétaire du PS.

Lundi 27 mai, la présidente du front national, Marine Le Pen a estimé que l'actuel président de la République François Hollande ne devrait pas témoigner au procès de l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville. Marine Le Pen aurait également affirmé que l'ex-patron du PS était forcément au courant des malversations présumées.

Maire de 2001 à 2009, Gérard Dalongeville comparait à partir de lundi au tribunal de Béthune, principalement pour détournement de fonds publics. Le président de la république a été appelé à témoigner à la barre. « Je pense que le président de la République doit être préservé de toute action judiciaire pendant le cours de son mandat » a déclaré à l'occasion d'une interview sur BFMTV/RMC l'ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, Marine Le Pen.

« Je suis pour l'immunité du président de la république » a déclaré Marine Le Pen. La présidente du front national penserait également connaître les raisons pour lesquelles M. Dalongeville aurait agi ainsi, soulignant que M. Hollande était durant dix ans le premier secrétaire du Parti socialiste.

Marine Le Pen aurait accusé que « M. Dalongeville dit à juste titre qu'il (François Hollande) ne pouvait pas ignorer la situation de corruption, les financements illégaux du Parti socialiste dans cette fédération ». D'après la présidente du parti d'extrême droite, l'objectif pour M. Dalongeville était avant tout de s'attirer les bonnes grâces des deux fédérations que sont le PS du Pas-de-Calais et du Bouches-du-Rhône, en faisant semblant de ne rien voir.