Échapper à la contrefaçon automobile tout en payant moins cher: la solution de Christophe Tournant

Quand on parle de contrefaçon, c’est immédiatement les produits de luxe fabriqués en Chine, sac Louis Vuitton et consorts, qui viennent à l’esprit. La contrefaçon automobile bénéficie d’une notoriété bien moindre, et pourtant, c’est un vrai problème pour le secteur; Excepté pour les entrepreneurs qui ont su s’en protéger, à l’instar de Christophe Tournant.

Les constructeurs automobiles doivent en effet faire face à ce problème, car il y a un vrai risque de fabriquer puis vendre des véhicules avec des pièces détachées non homologuées. Il peut s’agir de pièces contrefaites, d’importations sur le marché gris (pièces authentiques ayant été détournées d’un marché sur un autre sans l’aval de la marque) ou de copies fabriquées par des fournisseurs indépendants

Les constructeurs ont commencé à en s’en préoccuper que tardivement, aux alentours des années 1990. Mais le phénomène a littéralement explosé dans les années 2000, devançant, et de loin, la contrefaçon du tabac, des médicaments et des jouets. C’est qu’entre 2000 et 2009, le prix des pièces détachées a augmenté de 30%, ce qui a incité les consommateurs à acheter moins cher, sans vérifier l’origine de leur achat.

En 2008, il était question de 560 490 pièces automobiles contrefaites saisies par les autorités des pays de l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Ce chiffre est passé à 37 633 462 en 2009. Dans le domaine de la contrefaçon automobile également, c’est la Chine la principale incriminée.

Au-delà de l’atteinte faite à la marque, cette invasion de la contrefaçon a de véritables répercussions sur la sécurité automobile et routière. Des histoires alarmantes de plaquettes de freins constituées de sciure et fabriquées dans un pays de l’EST avaient éveillé les consciences et aiguisé les réflexes douaniers. Mais les risques existent toujours.

Les consommateurs désireux d’acheter moins cher et passant par des mandataires automobiles ne sont donc jamais certains d’acquérir un véhicule sûr. La majorité des centrales d'achat (Aramis, Auto-IES ou encore Elite Auto) importe également 50 % de l'offre. Seul Club Auto du groupe AMTT appuie son offre sur un réseau de constructeurs français.

Christophe Tournant, son dirigeant, a su comprendre les inquiétudes des automobilistes dans le domaine et en a fait un solide argument de vente. La réussite de son entreprise a montré qu’on pouvait encore réussir dans le secteur automobile.