La maison-mère de Free, perquisitionnée par la DGCCRF

Le 16 janvier dernier, l'UFC-Que choisir poursuivait Free en justice pour « pratiques commerciales trompeuses » en raison d'un bradage de débit à l'encontre des abonnés utilisant l'antenne-relais de l'opérateur historique. La semaine passée, l'Iliad, la maison-mère de Free, a fait l'objet d'une perquisition par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris à la suite du dépôt de plainte.

Dans l'affaire opposant l'association de consommateurs l'UFC Que Choisir à Free, l'enquête passe à la vitesse supérieure.

La semaine dernière, une dizaine de policiers judiciaires se sont rendus à la maison-mère de la filiale pour saisir certains documents à l'initiative de la DGCCRF : « L'enquête ne fait suite à aucune plainte d'opérateur concurrent. Elle porte sur le bridage de Free Mobile, pas du tout sur le forfait à 2 euros », a-t-on appris.

Dans son rapport, l'UFC Que Choisir faisait état des mauvais services rendus par Free, dénonçant de piètres performances au niveau de son réseau 3G : lenteur de la vitesse de téléchargement des applications, difficultés pour le chargement des vidéos youTube ; un bilan pour le moins négatif.

Free a de son côté déclaré ne pas avoir l'impression d'avoir « massivement porté atteinte aux intérêts des consommateurs ces derniers mois. ».

Le quatrième opérateur avait déjà dû s'acquitter d'une amende de 100.000 euros et 40.000 euros de dommages et intérêts à verser à l''association en 2012 pour le même chef d'accusation.