Le mercredi 12 juin, Twitter a été débouté par la cour d'appel de Paris. Le réseau social aura l'obligation de divulguer des informations substantielles sur les auteurs des tweets racistes et antisémites aux cinq associations qui ont assigné le groupe en référé en novembre dernier.
En octobre dernier, les hashtags (mots clés) #unbonjuif, #unjuifmort ou encore #unbonnoir se retrouvaient en « tweet tendance » sur le réseau social.
Des propos injurieux auxquels ont voulu réagir cinq associations de défense des droits de l'Homme en assignant en référé Twitter afin que soit divulguée l'identité des auteurs de ces tweets racistes et antisémites.
Hier, la cour d'appel de Paris a donné raison à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse !, SOS Racisme, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples en confirmant le jugement du tribunal de grande instance (TGI) de Paris qui en janvier ordonnait à Twitter de communiquer « les données en sa possession de nature à permettre l’identification de quiconque a contribué à la création de tweets manifestement illicites » aux associations.
La société américaine est aussi tenue de permettre le signalement de contenus illicites en mettant en place un dispositif « facilement accessible et visible ».
