« Escroquerie en bande organisée » : Richard n’est plus soutenu par l’Elysée

Le président directeur général de l'opérateur historique est sur la corde raide depuis sa mise en examen pour « escroquerie en bande organisée ». Selon Le Parisien, il ne trouverait plus aucun soutien du côté de l'Etat et devrait perdre son poste dans les prochains jours.

« Ça va devenir compliqué » a admis l'Etat après la mise en examen le 12 juin dernier du président directeur général d'Orange, Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde alors ministre de l'Economie, impliqué dans l'affaire de l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais pour « escroquerie en bande organisée ».

Si l'on en croit Le Parisen, l'homme d'affaires ne bénéficierait d'aucun soutien du côté du gouvernement alors même que le président de la République en personne avait affirmé le 8 avril dernier qu'il poursuivrait son mandat jusqu'en 2014.

M. Richard, pour qui le chef d'accusation pesant contre lui est « infamant et grotesque » connaîtra son sort lundi prochain lorsque le conseil d'administration d'Orange se réunira pour décider de son maintien au poste ou de son éviction.

 

Rappelons que Christine Lagarde, actuelle directrice du Fonds Monétaire Internation (FMI) et ministre de l'Economie au moment des faits a, quant à elle,  obtenu le statut de « témoin assisté ».