Trierweiler : les auteurs et l’éditeur de « La Frondeuse » ne sont plus poursuivis pour diffamation

Valérie Trierweiler qui a obtenu gain de cause pour l'atteinte à sa vie privée face aux auteurs et l'éditeur de « La Frondeuse », renonce à les poursuivre pour diffamation, indique son avocate Me Frédérique Giffard. Patrick Devedjian, lui, perd son procès en diffamation et entend bien faire appel.

La journaliste Alix Bouilhaguet, co-auteur de la biographe de Valérie Trierweiler et l'éditeur, les Editions du Moment en la personne d'Yves Derai, ont été condamnés à payer 10.000 euros de dommages et intérêts. Christophe Jakubyszyn, autre auteur de la biographie devra lui débourser 3.000 euros.

La raison de cette condamnation ? Pour le tribunal le fait de prêter une relation passée à Valérie Trierweiler et Patrick Devedjian n'est légitime « que si l'information est vraie », ce qui n'a pas été prouvé.

Le motif « atteinte à la vie privée » a été jugé le 5 juin par le Tribunal de Grande Instance de Paris, le volet diffamation restait à venir. Il n'aura pas lieu puisque la « première dame de France » s'est désistée de cette poursuite.

« Mme Valérie Trierweiler prend acte, avec satisfaction, de cette décision de justice reconnaissant le droit pour toute personne de préserver de la curiosité publique tous éléments relatifs à la vie sentimentale, qu'ils soient réels ou purement inventés », déclare satisfaite l'avocate de Mme Trierweiler.

Et d'expliquer les raisons de l'abandon du reste des poursuites : « Le tribunal a souligné que les journalistes n'avaient en aucun cas démontré la véracité de la rumeur évoquée dans leurs écrits, et que par conséquent, leurs affirmations, nullement étayées, ne pouvaient pas constituer une information d'intérêt général. Dans ce contexte, Mme Valérie Trierweiler a décidé (…) de se désister de l'instance en diffamation qui restait en cours ».

Patrick Devedjian à qui l'on prête une ancienne relation avec la « Première dame de France », avait lui décidé d'attaquer les auteurs et l'éditeur de « La Fronde » pour diffamation. Il a été débouté par le tribunal, pour qui l'imputation d'une relation adultère n'est pas diffamatoire, et compte bien faire appel de cette décision.

Me Oliver Pardo, l'avocat d'Yves Derai éditeur de la biographie non autorisée, a jugé qu'en déboutant Patrick Devedjian de ses poursuites en diffamation, le TGI de Paris a par-là donné raison à son client, vu que les poursuites lancées par l'un et l'autre visaient les mêmes passages de « La Frondeuse ».