Après avoir été débouté par la cour d'appel en juin dernier, Twitter a été contraint de permettre à la justice française d'identifier les auteurs des tweets racistes. En octobre 2012, les hashtag #unbonjuif, #unjuifmort ou encore #unbonnoir se hissaient à la tête des tweets tendances du réseau social américain, provoquant la colère de certaines associations de défense des droits de l'homme.
Twitter fournit les données identificatrices à la justice
L' UEJF (Union des étudiants juifs de France) et quatre autres associations (J'accuse ! , SOS Racisme, Licra et Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) peuvent se féliciter : ce vendredi 12 juillet, Twitter a annoncé avoir transmis « les données susceptibles de permettre l'identification de certains auteurs » à la justice.
Les auteurs des tweets racistes, commençant par les hashtags #unbonjuif ou #unbonnoir, vont pouvoir être démasqués.
Dans un communiqué, le réseau social a affirmé que les deux parties « ont convenu de poursuivre activement leur collaboration, afin de lutter contre le racisme et l'antisémitisme dans le respect de leurs législations nationales respectives ».