L’ONU a envoyé en Syrie une Commission d’enquête. Suite aux enquêtes, la Commission dénonce des crimes contre les droits de l’Homme commis par les forces gouvernementales et par l'opposition armée dans un compte rendu transmis mercredi 11 septembre 2013, au Conseil des Nations Unis à Genève.
La Syrie ne respecte pas les droits de l’Homme
Après les enquêtes qu’elle a menées, la Commission d'enquête a inscrit dans son rapport que les forces gouvernementales ont commis des « crimes contre l'humanité » et que l’opposition armée a commis des « crimes de guerre ». Elle évoque, sans preuves concrètes, « des allégations concernant l'utilisation d'armes chimiques, principalement par les forces gouvernementales ». Elle ne peut pas déterminer les agents chimiques utilisés, leur système ou encore moins les acteurs.
La population civile reste la première cible des forces gouvernementales et de ses partisans. Elle est victime de meurtres, d’actes de tortures, de viols et de disparitions. La Commission dénonce aussi les crimes de guerre des groupes armés antigouvernementaux. Le rapport, qui sera remis au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies avant le Conseil de Sécurité, a été dirigé par quatre juristes internationaux sur la période du 15 mai au 15 juillet 2013.
