Le procès qui doit voir sur le banc des accusés 9 membres du groupe Femen pour l'action réalisée le 12 février dans la cathédrale de Notre-Dame à Paris a été reporté au 19 février 2014. Le tribunal veut avoir les résultats de l'enquête sur les violences du service d'ordre.
Les Femen jugées pour la première fois en France
Ce procès se veut médiatique et symbolique : c'est la première fois que les Femen se retrouvent devant le tribunal pour une de leurs actions qui se résument à manifester seins nus pour le féminisme, ce qui suscite souvent des réactions violentes.
Le 12 février 2013, elles ont investi la cathédrale de Notre-Dame à Paris pour clamer le renoncement du pape Benoit XVI. Elles ont alors fait sonner les cloches de la cathédrale, temporairement déposées dans la nef en attendant le remplacement. L'une d'elles a été rayée.
Le service d'ordre a alors réagi et a expulsé violemment les neuf jeunes femmes dont trois ont eu une ITT (Interruption totale de travail). Le tribunal qui doit juger les jeunes femmes veut attendre la fin de l'instruction concernant cette partie de l'incident pour procéder.
Les Femen se placent en victimes
Pour les Femen ce procès est un procès pour « blasphème » a propos des phrases prononcées contre le pape et concernant le fait de s'être exhibées seins nus dans un lieu sacré.
Inna Shevchenko, chef de file du mouvement, a d'ailleurs précisé que les « Femen ne s'excuseront pas, les Femen ne regretteront pas » avant de menacer de nouvelles actions contre l'église.
