La France vient de trancher sur une question de société et d'égalité des sexes : les sénateurs ont voté contre la possibilité d'organiser des concours de « mini-miss » qui font un tabac aux Etats-Unis, afin de protéger les jeunes enfants de l'hyper-sexualisation.
L'amendement de Chantal Jouanno adopté
L'étude du projet de loi sur l'égalité entre hommes et femmes s'est terminé par une adoption, de la part des sénateurs, d'un amendement proposé par Chantal Jouanno visant à interdire les concours dits « de mini-miss », concours de beauté qui concernent les jeunes filles de moins de 16 ans.
Cet amendement prévoit une peine d'emprisonnement de 2 ans et 30 000 euros d'amende pour les organisateurs de ce type de concours. Une manière de protéger les jeunes filles d'une hyper-sexualisation précoce.
L'amendement de Mme Jouanno a été adopté par 196 voix pour et 146 voix contre.
