L'histoire commence en 2001 lorsque la chaîne Starbucks Corp porte plainte contre un petit bar du New-Hampshire car ce dernier vendait des boisson dont le nom était trop semblable à Starbucks. Le géant avait été débouté mais avait fait appel. Mais cet appel n' arien donné.
Les noms ne sont pas assez proche
Pour le juge Raymond Lohier la plainte de Starbucks n'a pas lieu d'être et la marque n'obtiendra pas d'injonction pour interdire la vente des boissons appelées Charbucks Blend, Mister Charbucks et Mr Charbucks. Les arguments de la chaîne internationale n'ont en effet pas convaincu.
Pour Starbucks, qui se basait sur une étude réalisée au téléphone, le terme « Cahrbucks » était associé au nom de marque Starbucks dans l'esprit des gens. Mais en réalité cette étude était biaisée.
En effet, pour le juge, le fait que de nombreuses personnes aient répondu « Starbucks » à la question « qu'est-ce qui vous vient à la tête quand vous entendez Charbucks » ne prend en compte que la sonorité et non le contexte.
Une contre-expertise a montré qu'à la question « qui peut vendre des produits Charbucks » seuls 4,4% des interviewés par téléphone a répondu « Starbucks ». La grande majorité des personnes ont répondu un générique « droguerie ».
Cette expertise, ainsi que d'autres pièces du dossier, ont donc eu raison de la plainte de Starbucks. Les produits Charbucks pourront donc continuer d'être vendus par le Black Bear Micro Roaster.
