Suspension de l’arrêté « anti-bivouac » de Christian Estrosi

Le maire de Nice avait lancé une campagne contre la possibilité de faire des « bivouacs » sur la voie publique à Nice. Il visait tout particulièrement les populations Rom et les SDF de la ville. Mais les associations de défense des droits de l'homme ne l'ont pas vu en ce sens
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Une suspension acclamée par les associations

Ce sont deux des principales associations de défense des droits de l'homme de France, à savoir la Ligue des droits de l'Homme et le Mrap, qui se sont alliées avec l'Association  pour le démocratie à Nice lors de l'adoption de cet arrêté municipal visant à interdire les « bivouacs » sur la commune de Nice.

Christiant Estrosi, maire UMP et ancien ministre, est à l'origine de cet arrêté qui augmentait le pouvoir de la police municipale. Grâce à cet arrêté elle pouvait réaliser des contrôles d'identité, donner des amendes et conduire les personnes en situation irrégulière à la police nationale.

L'arrêté avait été adopté le 9 octobre par la mairie de Nice mais rapidement les associations se sont mises d'accord pour déposer un recours en suspension. Ce recours a été enregistré par la justice le 18 octobre 2013.

Après étude du dossier et des arguments des associations, le tribunal administratif de Nice a annoncé que l'arrêté était suspendu.