L’énergéticien français est toujours dans la tourmente en Arabie Saoudite, notamment avec la société Soroof International avec laquelle elle est en désaccords sur les termes d’un contrat que les deux parties ont signé. Soroof International a donc annoncé qu’elle allait porter plainte.
EDF serait coupable d’un « défaut d’exécution » d’un accord
En mai 2010 ; EDF et Soroof International ont signé un partenariat pour « étudier d’éventuelles coopérations en Arabie Saoudite dans le domaine du transport de l’électricité et de la production thermique ». Mais voilà, la coentreprise ainsi créée par les deux énergéticiens pose problème.
En particulier, c’est le « champ d’action » de ce partenariat qui cause conflit. Pour EDF, il n’est pas question de faire du nucléaire dans le cadre de cet accord, chose que demande la société Soroof International qui a d’ailleurs déjà déposé une plainte auprès de la chambre de Commerce Internationale en septembre 2013.
Le problème est qu’EDF est déjà partenaire, en ce qui concerne le nucléaire, avec le français Areva et la compagnie Saudi Binladin Group détenue par la famille de Ben Laden. Les trois entreprises ont ouvert un bureau commun en Arabie Saoudite afin de répondre à un appel d’offre dans le pays.
Le prince Bandar ben Abdallah al-Saoud, qui dirige la société Soroof, estime toutefois qu’EDF devrait répondre à cet appel d’offre avec Soroof International et non avec Areva et Saudi Binladin Group. Il a donc décidé de porter plainte auprèsd e la justice saoudienne sur la question.
