Les autorités italiennes ont mis en évidence une fraude fiscale d’une envergure inouïe dont s’est rendue coupable une entrepreneure italienne bien connue, Angiola Armellini, héritière d’un empire de famille dans le milieu du bâtiment.
Plus d’un millier de biens immobiliers cachés au fisc
Angiola Armellini aurait pu rentrer dans le classement des personnes les plus riches d’Italie mais elle a toujours fait profil bas. Malgré elle soit à la tête d’un empire familial dans le domaine des BTP, personne, jusque-là, ne soupçonnait l’existence d’une telle fortune.
Au fisc italien, elle aurait caché, via un système très complexe de sociétés off-shore mis en place à la fin des années 1990, près de 1 243 biens immobiliers dont la très grande majorité se situerait à Rome parmi lesquels il y aurait trois hôtels de luxe. Mais elle aurait également des propriétés à Monaco, en Suisse ou encore en Nouvelle-Zélande.
Au total, la fraude fiscale qui lui est reprochée et pour laquelle elle a été mise en examen avec 11 autres personnes toutes accusées d’association de malfaiteurs et de fraude fiscale porterait sur une valeur de près de 2 milliards d’euros.
En dehors des pénalités, ce ne sont pas moins de 190 millions d’euros qu’Angiola Armellini n’aurait pas payés au fisc italien parmi lesquels 17 millions d’euros d’impôts locaux à la municipalité de Rome.