Parcs éoliens : de plus en plus d’élus français font de la prise illégale d’intérêts

Le Service Central de Prévention de la Corruption (SCPC), dans un rapport que s’est procuré le journal Le Figaro, fait un constat grave : la prise illégale d’intérêt serait de plus en plus courante dans l’attribution et la réalisation des parcs éoliens français. Les élus y verraient en effet une manière de se faire une petite rente.

Jusqu’à 100 000 euros par an de rente

La transition énergétique dans le cadre de laquelle s’inscrivent les projets de parcs éoliens en France et dans le Monde ne semble pas faire envie seulement aux écologistes. Les élus locaux veulent tirer leur épingle du jeu :

« Le développement de l'activité éolienne semble s'accompagner de nombreux cas de prise illégale d'intérêts impliquant des élus locaux » écrit le SCPC.
Cette prise illégale d’intérêts se réaliserait notamment En les faisant construire sur des terrains qui leur appartiennent, les élus touchent des revenus qui peuvent atteindre 100 000 euros par an dans certains cas

Mais si les élus s’autorisent à prendre des intérêts de manière totalement illégale, les opérateurs de ces parcs éoliens ne sont pas exempts de corruption et de pressions d’après la SCPC cité par Le Figaro.

Selon le SCPC des « chartes morales d’étroites collaborations » permettraient aux opérateurs de faire pression sur les élus.  Ainsi, il y aurait de plus en plus de « procédures engagées », de « dérives graves » ainsi que de « plaintes déposées auprès de plusieurs parquets ».