La liberté d’expression au cœur d’une polémique sur la justice aux USA

C'est une affaire qui pourrait faire changer beaucoup de choses aux USA, le pays ou la liberté d'expression joue un grand rôle quasiment sacré. Et tout cela a cause de paroles de chansons publiées sur facebook.

 

Le nom de l'accusé est Anthony Elonis. Oui car il est accusé d'avoir menacé son ex femme car il aurait posé des « paroles de rap » selon lui. Il a écrit sur facebook : Il y a une façon de t'aimer mais des milliers de te tuer. Je n'aurai pas de repos, tant que ton corps ne sera pas en morceaux, baignant dans le sang, de ses plaies agonisant. Dépêche-toi, crève, salope! »

Cette haine venant d'une séparation avec sa conjointe après 7 ans de mariage. Il a très mal pris la chose et se retrouve maintenant devant la cour suprême. Il prétend pourtant que ces messages étaient la uniquement pour qu'il puisse se défouler et aller de l'avant.

La cour suprême reste très sceptique sur son explication, le juge expliquant même que a notre époque, il suffit d’écrire des choses violentes « les mettre en rimes, de prétendre que vous êtes un artiste et vous êtes exempté de toute poursuite judiciaire ».

Pour résumer, le juge l'a donc condamné en première instance à trois ans et demi de prison puis trois ans de liberté sous surveillance. Il est important de  souligner que le jury populaire a tenu a dire que cela constituait des vraies menaces.