VINCENT LAMBERT CONTINUERA A VIVRE SUITE A LA DECISION DE NE PAS ARRETER LES SOINS

Vendredi 9 octobre, la demande d’arrêt des traitements concernant le patient en état végétatif depuis 2008 a été rejetée par le tribunal administratif de Chalons-en-Champagne.

Depuis 2008, le patient Vincent Lambert est au cœur d’une polémique familiale, médicale et judiciaire. La famille se divise en deux camps : la femme de l’intéressé, cinq des frères et sœurs et François Lambert, le neveu du patient, à l’origine de la dernière requête, ils souhaitent voir l’homme partir dans la dignité et interrompre les soins face à ses parents, catholiques pratiquants, opposés à l’interruption des traitements.

Cette guerre idéologique dure depuis plusieurs années et des décisions judiciaires ont déjà été rendues, notamment par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et le Conseil d’Etat, qui avait validé l’arrêt des soins pour le jeune homme. Le tribunal administratif n’a pas donné suite à la requête de Vincent Lambert, le neveu, au bénéfice des médecins du centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims en ce qui concerne la suspension de l’arrêt des traitements, décision qui s’oppose à celles de la Cour européenne des droits de l’homme et du Conseil d’Etat. François Lambert a fait appel de la décision rendue.  

Dans ce dossier compliqué, tant sur le plan technique que sur le plan humain, les médecins en charge de Vincent Lambert ont aussi leur mot à dire. Daniela Simon, la docteure qui désormais suit le patient avait dû réviser sa décision d’arrêt des soins pour des raisons de sécurité, elle a subi des menaces…

Cet imbroglio soulève le dossier épineux des lois et applications pour les patients en état végétatif et en fin de vie.

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