Mercredi 25 novembre, l’ancien présentateur vedette du journal de 20 heures sur TF1, a été entendu par la brigade financière du 36, quai des Orfèvres. L’entretien a eu lieu dans la rue du château des rentiers dans le 13ème arrondissement de Paris.
Les faits remontent à 2012, l’ex-présentateur vedette perdait son procès qui l’oppose à Tf1, son employeur jusqu’en 2008. Licencié, il quitte la chaîne avec une indemnité de licenciement de 3,5 millions d’euros. Son contrat ayant pris fin, Patrick Poivre d’Arvor dénigre publiquement la chaîne alors qu’il est encore lié à une clause de confidentialité. L’issu du procès en 2012 est favorable au service public qu’il doit dédommager à hauteur de 400.000 euros.
Gérard L’héritier lui prête alors cette somme sur le compte de son entreprise Aristophil, Ces éléments ont été recueillis lors d’une perquisition en 2014.
L’écrivain avait écrit une lettre au juge à la suite d’un article de l’Express qu’il jugeait “fallacieux“.
PPDA a pu s’expliquer mercredi sur ce prêt de 400.000 euros ainsi que de nombreux lots d’une valeur totale de 15.000 euros, provenant de Gérard l’Héritier. Le chef d’entreprise et sa fille comptable ont été mis en examen en mars. Ils sont soupçonnés d’escroquerie en bande organisée. Leur entreprise est en liquidation judiciaire. Ils promettaient aux épargnants d’investir à des taux de 8 à 9 % par an sur des manuscrits anciens ainsi que l’acquisition en indivision sur des publications de grands auteurs. L’ancien présentateur télé était le parrain de ces entreprises, d’autres célébrités sont soupçonnées d’avoir servies de faire-valoir auprès des épargnants.
Le préjudice est estimé entre 850.000 et 900.000 euros, plus de 18.000 personnes estiment avoir été victimes de cette escroquerie.
Le 24 novembre, la cour d’appel de Paris examinait la levée des saisies pénales de biens de Gérard l’Héritier (au total 110 millions d’euros comptabilisés). Si les faits sont avérés, une partie pourrait servir à rembourser les préjudices des investisseurs.
