OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE A L’HÔPITAL GEORGES-POMPIDOU APRES LE SUICIDE D’UN MEDECIN

Mercredi 30 décembre, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « harcèlement moral » après le suicide d’un cardiologue.

C’est la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire (PJ) de Paris qui est en charge de ce dossier. Le docteur s’est défenestré le jeudi 17 décembre au sein du prestigieux hôpital parisien en fin de journée. La veuve de ce dernier a été auditionnée mardi suite à la plainte qu’elle a déposée.

Le suicide du docteur intervient après un avertissement de ses collègues sur son état de détresse et le risque de suicide, elle serait restée sans réponse.

Il est aussi question de « luttes claniques » au sein de l’hôpital. Un autre courrier soulignait le fait que ces mauvais traitements émanaient directement « de ses pairs et de l’administration ». C’est le Pr Bernard Granger, chef de service en psychiatrie qui est à l’origine de ce courrier adressé à Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). La direction est restée muette face aux questions de l’AFP, à l’origine de cette enquête de terrain.

Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel a été organisé suite à ce drame humain. Présent, Martin Hirsch a annoncé « la saisine » de la commission d’analyse des suicides. Il a par la suite proposé la création d’une commission extérieure afin de pouvoir résoudre les problèmes et les conflits internes.

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