Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris en juillet 2014. Des plaintes à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn et de la société en question ont été enregistrées à la suite de la mise en faillite en novembre 2014.
Le nom de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) n’est pas lié à un scandale lié aux mœurs cette fois. Il s’agit d’accusation d’escroquerie en bande organisée, abus de confiance et abus de biens sociaux à l’encontre de la société d’investissement luxembourgeoise LSK. Domique Strauss-Kahn était le président de cette dernière jusqu’en octobre 2014. Des anciens actionnaires ont déposé des plaintes car ils pensent que la situation financière de LSK n’était pas telle qu’on leur a présentée.
Une plainte a été déposée par un homme d’affaire étranger. En août 2014, un ingénieur à la retraite, Alain Urbach, affirme avoir perdu l’intégralité de l’épargne constitué avec son épouse. Jean-François Ott, l’ancien PDG d’Orco, un groupe immobilier, se dit lésé de 500 000 euros placés en juillet 2014.
Dominique Strauss-Kahn nie toute implication face à ces accusations. Il se décharge sur le fondateur et dirigeant Thierry Leyne, qui s’est suicidé en octobre 2014 à Tel-Aviv. Les plaignants ne comprennent pas comment Dominique Strauss-Kahn pouvait ignorer la situation financière de cette société en cessation de paiement depuis le 7 mai 2014.
Les juges d’instruction tacheront d’y voir plus clair dans cette société destinée à devenir un fonds spéculatif, et notamment à définir quel rôle tenait DSK.