Le point sur les enquêtes antiterroristes franco-belge

Après les attaques terroristes de Paris (130 morts) et à Bruxelles (32 morts), les deux pays mènent des enquêtes de concert pour retrouver les auteurs et complices de ces actes horribles.

Après l’arrestation de Salah Abdeslam le 18 mars, c’est son ami d’enfance Mohamed Abrini, l’individu le plus recherché d’Europe, qui a été arrêté à Anderlecht, une commune de Bruxelles le vendredi 8 avril. La justice belge l’a placé sous mandat d’arrêt.

Le délinquant multirécidiviste, âgé de 31 ans, a reconnu être l’homme au chapeau filmé aux côtés des deux kamikazes à l’aéroport de Zaventem le 22 mars. Considéré comme étant le « onzième homme » des attentats en France le 13 novembre 2015. Le Belgo-Marocain était connu des services de police pour ses relations avec les « islamistes radicaux et djihadistes à Molenbeek ».

Il est inculpé pour sa participation aux activités d’un groupe terroriste, assassinats terroristes et tentatives d’assassinats terroristes.

Au cours de ce week-end du 8 avril, trois autres individus ont été interpelé. Il s’agit d’Osama K., d’Hervé B. M. et de Bilal E. M.

Les interrogatoires ont permis d’affirmer qu’il était question de frapper à nouveau la France mais les arrestations de plusieurs suspects ne leur ont pas permis de mener le funeste projet et ces attentats ont été commis à Bruxelles.

En France, l’arrestation de Reda Kriket, 34 ans, à la fin du mois de mars, dans le cadre d’un attentat déjoué, révèle que la menace est persistante. En effet, cette cellule terroriste n’est pas forcément la seule et l’enquête continue, ce qui justifie le maintient l’état d’alerte dans les deux pays.

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