Brésil : le sénateur Aecio Neves sous le coup d’une enquête de corruption

Le pays entier est secoué par ce scandale politico-économique autour de faits de corruption entre des dizaines de dirigeants politiques et des grandes firmes du pays, notamment la compagnie d’état Petrobas.

Après l’ex-président Lula et la procédure de destitution à l’encontre de la présidente Dilma Roussef, c’est au tour du président de Parti social démocrate brésilien (PSDB) de passer par la case « justice ». Le principal parti d’opposition (centre-droit) est à l’origine de la procédure de destitution de Dilma Roussef.

Le procureur général avait demandé l’ouverture d’une enquête suite aux soupçons de pots-de-vin qui impliquent Aecio Neves. Il s’agit aussi de faire la lumière sur ce compte en banque familial et bien caché au Liechtenstein.

La Cour suprême du pays, la haute juridiction brésilienne, a validé cette requête le 12 mai. Le principal intéressé était en session plénière dans le cadre du procès de la destitution de Dilma Roussef quand la haute juridiction a rendu cette information publique.

Cette enquête ne se limite pas seulement à ce sénateur, 31 personnes sont aussi concernées à ses côtés. Il est encore une fois question de corruption autour de compagnie publique : celle d’électricité (Furnas Centrais Eletricas).

Dans ce dossier, un autre sénateur impliqué dans ce scandale d’une ampleur inédite, Delcidio do Amaral (ancien chef de file du Parti des travailleurs avant qu’il soit déchu de son mandat de sénateur) affirme devant les enquêteurs que son homologue Aecio Neves a pu bénéficier de ces pots-de-vin et il souligne aussi la gestion douteuse de l’Etat de Minas entre 2003 et 2010 alors qu’il était le gouverneur.

Cette affaire vient se rajouter à la situation catastrophique du pays suite à ce scandale.

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