Un journaliste agressé par le patron d’un parc d’attraction

C’est un article qui serait à l’origine de la colère du patron du parc. Il s’en est pris physiquement à l’auteur de ce papier. Journaliste, un métier à risque ?

C’est donc un article paru dans le journal L’Est éclair qui est à l’origine de la réaction violente de Philippe Gélis, le patron du parc d’attraction Nigloland. Dans l’article en question, le rédacteur fait part de « la folle rumeur » faisant planer une menace d’attentat dans ce parc de loisirs.

Mardi 16 août, le patron de Nigloland appelle le journal vers 16 heures afin de faire retirer cet article du moteur de recherche sur internet. La conversation vire au règlement de compte, les menaces et les insultes fusent. Avant de raccrocher, Philippe Gélis promet d’un venir aux mains.

L’erreur de la rédaction est d’avoir pris ces menaces à la légère. Moins d’une heure plus tard, le patron furibond entouré de deux malabars font irruption dans les locaux du quotidien.

Une fois l’auteur de l’article litigieux retrouvé, les deux « gardes du corps » empêchent aux autres personnes présentes de s’interposer entre Philippe Gélis et le journaliste. Le patron a jeté l’ordinateur de sa victime au sol avant de lui porter plusieurs coups de poing au visage.

Ni la présence de nombreux témoins, ni le fait d’être filmé n’arrêtent le colérique, il ne secalmera qu’à l’arrivée des forces de l’ordre. Lui et ses deux complices sont amenés dans les locaux de la police et placés en garde à vue.

Dans un communiqué, le rédacteur en chef de L’Est éclair justifie la décision de déposer une plainte contre le patron mécontent, en France, il n’est pas permis de se faire justice, quel qu’en soit le motif

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