Nouvelle mise en examen dans l’affaire Squarcini

L’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, avait été placé en garde à vue le 26 septembre 2016. C’est au tour de Laurent Marcadier, un proche du « squale », d’être mis en examen.

Bernard Squarcini avait perdu son poste à la tête de ce prestigieux service après l’élection de François Hollande. En 2013, il crée sa société d’intelligence économique et compte parmi ses clients le groupe dédié au luxe LVMH. C’est l’Inspection générale de la police qui le placera en garde à vue fin septembre 2016 pour « violation du secret de l’instruction », « entrave aux investigations », « compromission », « trafic d’influence » et enfin « violation du secret professionnel ». Il s’agit de vérifier si l’ancien patron de la DCRI a fait profiter à ses nouveaux clients des informations confidentielles émanant de ses anciens collègues.

Vendredi 14 octobre, c’est Laurent Marcadier, directeur de la protection pour le groupe LVMH, qui a été mis en examen pour « recel d’entrave aux investigations » et « complicité de recel de violations du secret professionnel et d’instruction ». Ce magistrat en disponibilité était le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur. C’est une affaire d’échanges informations classées confidentielles dans un conflit avec la firme de luxe Hermès et son employeur.

Il était très proche du pouvoir en place pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, tout comme Bernard Squarcini.

Chasse aux sorcières et acharnement politique pour les uns, pratique d’un autre temps pour les autres, l’enquête menée par les juges Tournaire et Buresi devrait donner apporter une réponse claire.

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