Déjà en septembre 2016, la plainte qu’il avait déposée pour subordination de témoin avait débouché sur un non-lieu. Bis repetita pour cette nouvelle plainte pour « faux et usage de faux » et « escroquerie au jugement ».
Le procès Kerviel a été très médiatisé, au point qu’il a été adapté au cinéma. Après des pertes records de près de cinq milliards d’euros en défaveur de la Société générale en 2008, l’homme âgé aujourd’hui de 39 ans s’est retrouvé dans au cœur d’un des procès les plus passionnants.
Le banquier d’affaire avait été enregistré au cours d’entretiens en janvier 2008 suite à ses prises de position sur le marché et qui ont entrainé cette perte de 4,9 milliards d’euros à l’établissement bancaire.
Il s’était vu condamné à rembourser la somme de 4,9 milliards d’euros à titre de dommage et intérêts.
En avril 2012, l’ancien trader dépose une plainte pour « faux et usage de faux » et « escroquerie au jugement ». En se constituant partie civile, Jérôme Kerviel est sûr de l’ouverture d’une information judiciaire par le juge du pôle financier Roger Le Loire.
Le parquet avait demandé que l’information judiciaire soit clôturée et qu’aucune poursuite ne soit envisagée. Le juge d’instruction n’a pas mis en examen la banque.
Depuis le début de cette saga judiciaire, Jérôme Kerviel a vu sa condamnation ramenée à un million d’euros et avait même gagné 500 000 euros aux Prud’hommes contre son ancien employeur.
