Des condamnations plus clémentes en appel dans le procès Goodyear

Le jugement qui avait été rendu en janvier 2016 condamnait les accusés à une peine de deux ans de prison dont neuf mois ferme. Ce verdict avait suscité la colère de nombreux syndicats et de personnalités qui dénonçaient une chasse aux sorcières à l'encontre de certains personnels syndiqués.

 

Après plus de sept années de lutte afin d'éviter la fermeture du site, un mouvement social avait dégénéré et deux cadres ont été séquestrés pendant trente heures en janvier 2014. Huit salariés, tous affiliés à la CGT, avaient été poursuivis pour séquestration.

Deux semaines après cette ultime action, la fermeture du site était définitivement validée.

Cette action avait été très médiatisée et avait provoqué de nombreuses réactions.

Deux ans après, en janvier 2016, les accusés ont été condamnés à deux ans de prison dont neuf mois ferme par le tribunal d'Amiens dans la Somme, et ce malgré le retrait de la plainte des deux victimes. Ce verdict avait déclenché la colère et l'indignation dans l'opinion publique.

Mercredi 11 janvier 2017, la cour d'appel d'Amiens a rendu sa décision : une relaxe, deux individus condamnés à trois ans de prison avec sursis et cinq ont vu leur peine réduite à dix mois de prison avec sursis assortie de cinq années de mise à l'épreuve. Mickaël Wamen, un des accusés, a déjà annoncé son pourvoi en cassation.

 

 

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