Premières mesures du président Donald Trump

Il l’avait promis et même martelé tout au long de sa campagne. Dès ses premiers jours à la tête de la Maison Blanche, le nouveau président des Etats-Unis a ratifié un certain nombre de décrets.

Depuis le quelques jours, le monde est dans l’expectative avec l’investiture du président le plus controversé des Etats-Unis. Une chose est sûre : il a réussi à unir le pas. Le hic : cette unité se développe contre lui et son administration.

Donald Trump a commencé son mandat sur les chapeaux de roue avec la signature de plusieurs décrets tous aussi impopulaires que rétrogrades.

Officiellement investi à son poste vendredi 20 janvier, M. Trump commence trois jours après avec le retrait du pays du traité de libre-échange transpacifique (TPP) avant même son entrée en vigueur. Ce traité avait été établi avec une dizaine de pays d’Asie et du Pacifique devait permettre une meilleure cohésion économique pour favoriser les échanges commerciaux.

C’est ensuite à l’Obamacare que M. Trump s’en est pris. Son objectif étant de supprimer cette réforme majeure de l’ancien président M. Obama, au détriment de la santé de millions d’américains.

C’est pour relancer l’embauche et l’indépendance énergétique du pays que le 45ème président a signé plusieurs décrets pour que le gaz de schiste soit à nouveau exploité et les projets d’oléoducs géants validés, sans tenir compte de la pollution engendrée.

La construction d’un mur à la frontière mexicaine et aux frais du Mexique a également été validée par M. Trump, ce qui est à l’origine d’une crise diplomatique entre les deux pays

La mesure la moins populaire est sans doute cette interdiction de territoire américain pendant les trois mois prochains pour les ressortissants de sept pays (Yemen, Soudan, Libye, Syrie, Irak, Somalie et Iran) pour limiter l’installation de musulmans aux Etats-Unis. Dans la plupart des grandes villes américaines, des manifestations et des mouvements de solidarité envers les musulmans ont réunis des millions de concitoyens dans les rues du pays.

La mesure interdisant les subventions d’Etat aux Organisations non gouvernementales en faveur de l’avortement ont aussi suscité une vive émotion, notamment à l’internationale.

Avec ces décrets, le président donne l’air de tenir certaines promesses, mais s’attire les foudres d’une grande partie de ses concitoyens et de la communauté internationale.

Des actions en justice contre lui et contre ses mesures sont en cours.

Avec un tel personnage aux commandes de la première puissance mondiale, personne ne sait à quoi s’attendre mais tout le monde craint.

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