Vendredi 24 mars, faute d’une majorité au sein de son propre camp, le président républicain de la Chambre des représentants Paul Ryan a annoncé l’échec de la mesure phare voulue par le nouveau président : détricoter l’ObamaCare.
Pour valider le nouveau texte sur la réforme de la santé aux Etats-Unis, le président Donald Trump avait besoin de convaincre son propre camp, les Républicains.
Après une semaine houleuse, les négociations et le forcing de Trump n’ont pas trouvé l’écho voulu. Pour être voté, la nouvelle réforme devait être soutenue par 216 voix minimum avant d’être étudier par le Sénat.
L’aile radicale de son parti, le Freedom Caucus, a contraint à l’abandon du texte en question. Dans tous les cas, le Sénat avait pour objectif de modifier certains aspects du texte jugé trop radical.
En effet, cette réforme excluait entre 24 et 26 millions de citoyens, qui se seraient retrouvés sans plus aucune assurance santé.
Suite à cet échec, Paul Ryan a déclaré « ObamaCare est la loi, et restera la loi tant qu’elle ne sera pas remplacée », constatant qu’il n’est pas évident de passer d’un « parti d’opposition à un parti de gouvernement ».
Surpris d’avoir perdu son coup de bluff, Donald Trump s’est dit « déçu », il a annoncé « laisser l’ObamaCare exploser » et se concentrer sur la réforme fiscale, une autre de ses promesses électorales.