Lundi 31 juillet, Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur, a demandé un rapport sur les violences policières contre les migrants à Calais. Cette annonce fait suite aux accusations de violences policières de l’organisation Human Rights Watch (HRW), et particulièrement d’une utilisation abusive du gaz poivre par les forces de l’ordre.
Mercredi 26 juillet, l’organisation non-gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW) a rendu publique le résultat d’une enquête menée à Calais dans le Nord sur les relations entre les migrants et les forces de l’ordre.
Les entretiens faits avec 60 migrants, dont 31 enfants isolés, au mois de juin et juillet mettent en exergue des tensions quotidiennes avec la police.
Ces violences se traduisent essentiellement par un usage abusif du gaz poivre présent dans les bombes lacrymogènes des agents de la paix.
Selon le rapport en question, « la nourriture et l’eau aspergées de gaz poivre ne peuvent plus être consommées, tandis que les sacs de couchage et les vêtements doivent être lavés avant de pouvoir être utilisés à nouveau ».
Les témoignages des victimes traduisent des violences récurrentes et pas forcément justifiées.
Lundi 31 juillet, ce dossier a pris une tournure politique importante avec l’annonce d’Edouard Collomb, le ministre de l’intérieur, qui a demandé un rapport à l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), l’Inspection générale de l’administration (IGA) et à l’Inspection générale de la police sur ces tensions dans le calaisis.