Affaire Tariq Ramadan : sa remise en liberté refusée par la cour d’appel

Mardi 22 mai, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a rendu sa décision concernant la remise en liberté de l’islamologue Tariq Ramadan.

Le théologien suisse est poursuivi pour viols suite à la plainte de plusieurs victimes présumées, dont une plainte émise par une personne vulnérable.

Placé en détention provisoire depuis sa mise en examen le 2 février, Tariq Ramadan avait demandé à être remis en liberté pour des raisons de santé, étant atteint d’une sclérose en plaques.

Emmanuel Marsigny, son défenseur, avait réclamé au cours de l’audience une nouvelle expertise médicale, rajoutant que « M. Ramadan n’a rien à faire en prison, il peut tout à fait être en liberté. Nous avons proposé une caution, une assignation à résidence, la remise de son passeport. Tout ceci m’apparaît amplement suffisant et nécessaire pour que l’information judiciaire se déroule dans de bonnes conditions ».

Au début du mois de mai, le juge des libertés et de la détention avait déjà refusé la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan, jugeant son état de santé et le traitement de sa maladie compatible avec le régime de détention.

La cour d’appel de Paris a suivi l’avis du juge des libertés et de la détention, refusant aussi la demande de nouvelle expertise médicale réclamée par la défense du prévenu.

L’avocat général avait évoqué d’éventuelles pressions sur les victimes présumées ainsi que la possibilité d’éviter le renouvellement des faits reprochés au théologien.

Depuis le mois d’octobre 2017, cette affaire a profondément choqué l’opinion, notamment la communauté musulmane, auprès de laquelle Tariq Ramadan bénéficiait de nombreux soutien au début de l’affaire, mais qui se montrent de plus en plus prudents, avec une quatrième plainte pour viol déposé au printemps à Genève en Suisse.

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