Maryse Joissans-Masini, la maire d’Aix-en-Provence, condamnée à un an de prison avec sursis pour favoritisme

Mercredi 18 juillet, le tribunal correctionnel de Montpellier dans l’Hérault, a condamné Maryse Joissans-Masini, la maire Les Républicains (LR) d’Aix-en-Provence, à une peine d’un an de prison avec sursis assortie de dix ans d’inéligibilité et de privation de ses droits civiques.

L’élue de la commune des Bouches-du-Rhône était poursuivie pour favoritisme suite à la promotion indue de son chauffeur et pour avoir permis à des proches d’accéder à des emplois de complaisance.

Mario Pierre Stasi, l’avocat de Maryse Joissans-Masini, a annoncé son intention « d’immédiatement interjeter appel » de ce jugement qu’il a qualifié de « très dur ».

Pour Dominique Sie, le procureur de la République, les délits de détournement de fonds et de prise illégale d’intérêts étaient « parfaitement caractérisés ».

Il avait requis une peine de dix-huit mois de prison dont neuf mois avec sursis, assortie à dix ans d’inéligibilité à l’encontre de la maire de la cité provençale.

En 2014, Maryse Joissans-Masini, âgée de 75 ans aujourd’hui, avait été mise en examen suite à cette promotion très rapide de son chauffeur et des emplois dont ses enfants avaient bénéficié, mais aussi pour l’emploi d’une collaboratrice en charge de la maltraitance animale.

Avant le procès, la prévenue, qui occupe le siège de maire depuis 2001, avait déclaré « mon territoire a besoin de moi, de mon honnêteté, de ma rigueur ».

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