Lundi 30 juillet, le Parlement a définitivement validé le projet de loi sur l’utilisation des téléphones portables au sein des écoles primaires et des collèges.
Un dernier vote de l’Assemblée nationale, avec 62 voix pour et une seule voix contre, a démontré la capacité des sénateurs et députés de s’accorder sur ce texte qui prévoit « l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les établissements d’enseignement scolaire ».
Ce texte fait partie d’une proposition de loi de la majorité, La République en marche (LRM), qui correspond à une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.
Ce texte a trouvé le soutien du MoDem ainsi que de l’UDI-Agir en plus du groupe LRM, à l’instar des socialistes, des communistes, des Insoumis mais également des Républicains.
Ces différentes formations politiques évoquent « une loi de circonstance », « une opération de communication » et un « affichage politique » qui « ne va rien changer ».
Avec ce texte, n’importe quel objet connecté, comme une tablette, un téléphone portable et autres montres connectées, est désormais interdit à l’usage des élèves de l’école primaire et du collège, en dehors « des usages pédagogiques » et pour les élèves en situation d’handicap.
Le règlement intérieur de chaque établissement devra relater cette interdiction, qui peut aussi être appliquée dans les lycées, sans que ce soit une obligation.
En outre, les téléphones portables sont interdits « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur », d’après la loi du 12 juillet 2010.
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