« Révolte des parapluies » : deux leaders condamnés à de la prison ferme

Mercredi 24 avril, un tribunal de Hongkong a condamné deux des leaders de la « révolte des parapluies » à des peines de prison ferme.

Ainsi, Chan Kin-man, un professeur de sociologie âgé de 60 ans et Benny Tai, un professeur de droit âgé de 54 ans, ont chacun écopé d’une peine de seize mois de prison ferme au motif de conspiration en vue de provoquer des nuisances publiques.

Un troisième leader du mouvement populaire, Chu Yiu-ming, un pasteur à la retraite de 75 ans, a été reconnu coupable également.

Il a été condamné à une peine de prison avec sursis.

Au total, six autres prévenus et ces trois personnes ont toutes été reconnues coupable de conspiration en vue de commettre un trouble à l’ordre public.

Pour ce procès, le ministère public a utilisé un vieux système de droit, la « Common law », qui date de la période coloniale britannique…

Par ce biais, les prévenus encouraient des peines allant jusqu’à sept ans de prison, alors que le code pénal issu des lois écrites limitait les peines encourues à un maximum de trois mois.

Une foule s’était regroupée devant le tribunal pour soutenir les accusés.

Certains partisans de la « révolte des parapluies » se sont mis à scander « we shall overcome ! » (nous triompherons !) à l’arrivée des accusés au tribunal.

Il s’agit d’un des slogans utilisés par le mouvement des droits civiques américain dans les années 60.

À la rentrée 2014, plusieurs centaines de milliers de Hongkongais avaient tenté de faire entendre leur volonté démocratique.

Pendant trois mois, ces partisans de la « révolte des parapluies » avaient paralysé le quartier d’affaire de cette mégapole économique en occupant les rues et l’espace public.

Cependant, après plusieurs mois de confrontation avec les forces de l’ordre, les autorités n’avaient rien concédé face à la volonté de démocratie des Hongkongais.

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