Six mois de prison avec sursis requis contre Hassa Bint Salman

Mardi 8 juillet, le parquet de Paris a requis une peine de six mois de prison avec sursis à l’encontre de la princesse saoudienne Hassa Bint Salman, dans le cadre d’une affaire de violences.

Absente du tribunal correctionnel de la capitale depuis le début du procès, elle fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Face à la 14ème chambre du tribunal correctionnel de la capitale, la sœur du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman (MBS) comparait aux côtés d’un de ses anciens gardes du corps, Rani S.

En ce qui le concerne, le parquet de Paris a requis une peine de huit mois de prison avec sursis.

Il est également question d’une amende d’un montant de 5 000 euros pour chacun des deux prévenus.

En septembre 2016, un ouvrier du bâtiment effectuait des travaux d’entretien dans une résidence royale de la famille saoudienne, située dans le 16ème arrondissement parisien.

Cet artisan a saisi la justice pour des faits de « vol », « séquestration » et « violences volontaires avec usage ou menace d’une arme ».

Selon le plaignant, Hassa Bint Salman aurait fait appel à son garde du corps et dit : « il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre », alors que l’artisan prenait des photos des éléments mobiliers à réparer ou remplacer.

Selon le requérant, Rani S. l’aurait frappé à la tête et menacé avec son pistolet, avant d’être ligoté au niveau des poignets et séquestré plusieurs heures.

Une fois libéré, l’artisan est allé déposer une plainte au poste de police du 16ème arrondissement, ce qui entrainera la garde à vue du garde du corps, mais aussi celle de Hassa Bint Salman, qui ne bénéficie nullement de l’immunité diplomatique.

Rani S. passera plus de deux mois en détention provisoire, tandis que son employeuse quitte la France au sortir de sa garde à vue.

La princesse a justifié l’intervention de Rani S. car l’artisan aurait pris des photos et des vidéos d’elle en « tenue légère ».

Cependant, le téléphone en question a été détruit par le garde du corps de la princesse, qui qualifie l’artisan de « menteur ».

Le dossier est en délibéré pour le 12 septembre.

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