Jeudi 11 juillet, le chanteur R. Kelly a été interpellé et placé en détention suite à de nouveaux chefs d’inculpation.
Mis en cause dans plusieurs affaires d’agressions sexuelles, l’artiste américain a été placé en détention jusqu’à l’audience prévue mardi 16 afin de débattre de son éventuelle remise en liberté sous caution, en l’attente du jugement.
Vendredi 12, deux actes d’accusation, émis par le procureur de Brooklyn et de celui de la ville de Chicago, ont été rendus public.
Les faits en question auraient été commis dans plusieurs États tels que la Californie ou le Connecticut, mais aussi à l’extérieur des frontières du pays.
Steve Greenberg, l’avocat du chanteur R. Kelly, a expliqué que les faits en question seraient « de même nature » que ceux relatés par le procureur de l’Illinois, ce qui amène à plus de vingt chefs d’accusation.
Son défenseur a rajouté : « M. Kelly était au courant de ces enquêtes et cette inculpation n’est pas une surprise », son client « attend impatiemment son procès, que la vérité éclate et qu’il soit innocenté après ces attaques sans précédent de personnes agissant par intérêt personnel ».
L’homme de 52 ans est accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des jeunes filles mineures.
Il est également question d’enlèvement, séquestration, menace et d’avoir filmé certaines victimes à leur insu pendant les relations sexuelles.
Les faits reprochés s’étendent sur une période allant de 1996 jusqu’en 2018 et concernent dix jeunes filles, dont une âgée de « 12 ou 13 ans » et une autre de « 13 ou 14 ans », selon le document émis par le procureur fédéral de Chicago.
En 2008, le chanteur avait pu être acquitté dans une affaire d’enregistrements vidéo de relations sexuelles avec une mineure de 14 ans.
Malgré des accusations d’agressions sexuelles répétées depuis une vingtaine d’années, le chanteur R. Kelly n’a jamais été reconnu coupable par la justice pour ces faits.