Selon une information du Parisien en date du 12 septembre, un diplomate français a été mis en examen pour ses liens avec l’ultradroite, qui projetait des actes terroristes à l’encontre de la communauté musulmane française.
Ainsi, celui qui occupe le second poste le plus important de l’ambassade française au Salvador, et qui porte le nom de code « Cortes », est poursuivi pour son appartenance à une cellule radicale qui envisageait des attaques terroristes.
Selon le quotidien francilien, « Cortes » a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Le Parisien précise qu’il ne s’agit pas juste d’un « sympathisant », mais bien d’un membre « actif » d’une cellule d’ultradroite : Actions des forces opérationnelles (AFO).
Depuis 2017, ce diplomate a été nommé comme étant le chef de la région Ile-de-France de l’AFO.
Celui qui a pris cette décision est Guy Sibra, fondateur de l’AFO et fonctionnaire de police à la retraite, toujours selon les explications du Parisien.
Ce groupuscule clandestin regroupe dans ses rangs un bon nombre d’ex-policiers et ex-militaires.
Le diplomate est accusé d’avoir collaboré avec une dizaine de membres de l’AFO, âgés entre 32 et 69 ans.
L’accusé prodiguait ses instructions et se tenait informé de l’avancée des projets d’attaque via internet.
Cette organisation terroriste se voit comme une plateforme de « résistance » en cas de conflit communautaire en France.
En effet, il est question de formations au combat ou encore de stages de survivalisme, mais aussi de mener des actions concrètes à l’encontre des musulmans de France : empoisonnement de produits halal ou le meurtre d’imams radicalisés comme exemple d’actions.
Au cours de l’été 2018, treize membres de l’AFO, dont Guy SIbra, avaient été arrêtés au cours de deux grandes vagues d’interpellations.
Au cours de ces opérations, des éléments qui entrent dans la composition d’explosif, des armes à feu et des munitions par milliers avaient été découvertes par les enquêteurs.