Ukaine : la justice s’intéresse à une entreprise liée à la famille Biden

Official portrait of Vice President Joe Biden in his West Wing Office at the White House, Jan. 10, 2013. (Official White House Photo by David Lienemann) This official White House photograph is being made available only for publication by news organizations and/or for personal use printing by the subject(s) of the photograph. The photograph may not be manipulated in any way and may not be used in commercial or political materials, advertisements, emails, products, promotions that in any way suggests approval or endorsement of the President, the First Family, or the White House.

Vendredi 4 octobre, le parquet ukrainien a annoncé un nouvel examen du dossier Burisma, du nom d’un groupe gazier qui employait le fils de Joe Biden, Hunter Biden.

Au cours d’une conférence de presse, Rouslan Riabochapka, le procureur général, a expliqué : « nous faisons un audit des affaires (…) dans lesquelles peuvent être impliqués Mykola Zlochevsky, Serguiï Kourtchenko et d’autres ».

Mykola Zlochevsky est un ancien dirigeant de la compagnie Burisma, tandis que Serguiï Kourtchenko est un homme d’affaires de nationalité ukrainienne.

Cependant, Hunter Biden ne serait pas visé. Ce dernier faisait partie du conseil d’administration de Burisma entre 2014 et 2019.

Le procureur a précisé : « d’après ce que nous voyons, il s’agirait davantage de Zlochevsky et Kourtchenko que de Burisma et Biden », « je ne peux pas dire que nous voyons ou comprenons toutes les affaires. Le travail se poursuit et nous présenterons les résultats plus tard ».

Pour la justice ukrainienne, il s’agit de vérifier si ce dossier n’avait pas été classé de manière illégale, « aucun politique étranger ou ukrainien ne m’a téléphoné ou tenté d’influencer mes décisions », selon Rouslan Riabochapka, en fonction depuis cet été.

Cette déclaration intervient dans un contexte de soupçons de pression de Donald Trump à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Un appel téléphonique entre les deux chefs d’État fin juillet a récemment été rendu public : « je voulais justement vous parler du procureur. D’abord, je comprends, et je suis bien informé de la situation. Comme nous avons remporté la majorité absolue au Parlement, le prochain procureur général sera choisi à 100 % par moi, ce sera mon candidat, il sera approuvé par le Parlement et prendra ses fonctions en septembre. Il ou elle se penchera sur la question, en particulier sur cette société que vous avez mentionnée ».

Cette enquête pourrait desservir Joe Biden, le prochain adversaire potentiel pour la présidentielle à venir l’année prochaine.

Cet appel est à l’origine d’une enquête à l’encontre du président américain, qui pourrait conduire à sa destitution.

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