
Mardi 10 décembre, les démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis ont annoncé les deux chefs d’accusation retenus à l’encontre de Donald Trump dans le cadre de la procédure de destitution.
Le président américain est accusé d’abus de pouvoir ainsi que d’entrave à la bonne marche du Congrès, l’accusation de corruption n’ayant finalement pas été retenue.
Dès la semaine prochaine, la Chambre des représentants pourrait adopter ces chefs d’accusation en séance plénière, les démocrates y étant majoritaires.
Dans le document de neuf pages publié mardi, il est précisé que « la conduite du président a démontré qu’il resterait une menace pour la Constitution s’il était autorisé à rester au pouvoir ».
Jerry Nadler a déclaré : « aujourd’hui, au nom de la Constitution et de notre pays, la commission judiciaire de la Chambre introduit deux articles de mise en accusation contre le président des États-Unis, Donald Trump, pour crimes et délits majeur ».
Adam Schiff, à la tête de la commission du Renseignement, a expliqué : « nous sommes ici aujourd’hui car l’abus par le président de ses pouvoirs ne nous a laissé aucune autre alternative ».
Cette commission était en charge de l’enquête, qui a duré environ deux mois.
La procédure de destitution a été initiée suite aux révélations sur l’affaire ukrainienne pendant l’été dernier.
Un appel téléphonique de Donald Trump au président de l’Ukraine passé le 25 juillet a lancé le dossier.
Il serait question pour l’Ukraine d’enquêter sur Joe Biden, un possible rival de Donald Trump pour les prochaines élections présidentielles.
En contrepartie, une invitation à la Maison Blanche, mais surtout une aide militaire, ce qui n’est pas négligeable en cette période de conflit avec son voisin russe.
De son côté, le président américain dénonce une « mascarade », sur les réseaux sociaux, il a déclaré n’avoir « rien fait de mal », évoquant une « pure folie politique ».