François Bayrou et plusieurs cadres du MoDem mis en examen

Vendredi 6 décembre, François Bayrou, président du parti centriste le MoDem, a été mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois supposés fictifs.

Avant lui, une dizaine de cadres du parti ont également été mis en cause par la justice dans ce dossier.

Le maire de Pau et chef du parti est poursuivi au motif de complicité de détournement de fonds publics.

Sa position à la tête du MoDem risque d’être compliquée à tenir désormais.

Deux jours avant lui, c’est Marielle de Sarnez, vice-présidente du parti, qui a été mise en examen pour « détournement de fonds publics ».

Il s’agit encore de cette affaire d’emplois présumés fictifs d’assistants auprès d’eurodéputés centristes.

Pour Marielle de Sarnez, la justice lui reproche le contrat d’une ancienne assistante.

Elle devra aussi comparaître sous le statut de témoin assisté à propos de cinq autres contrats, selon des précisions d’une source proche du dossier.

Ses avocats, Paul Mallet, Pierre Casanova et Christophe Ingrain, ont commenté cet épisode judiciaire : « Marielle de Sarnez démontrera que l’infraction qui lui est reproché est sans fondement ».

En novembre, Sylvie Goulard, ancienne eurodéputé et actuelle vice-gouverneure de Banque de France, mais aussi Michel Mercier, l’ancien garde des Sceaux, ont été mis en cause par la justice.

Dans cette affaire, la justice cherche à vérifier que les fonds alloués par l’Europe pour les salaires de ces assistants n’aient pas été affectés à d’autres dépenses du parti.

En juin 2017, l’ouverture de l’enquête préliminaire n’avait pas permis à François Bayrou, au ministère de la Justice, à Sylvie Goulard, au ministère des Armées, et à Marielle de Sarnez, au ministère des Affaires européennes, de rester en fonction.

En plus du MoDem, d’autres formations politiques sont poursuivies par la justice pour des soupçons d’emplois fictifs au sein du Parlement européen.

En effet, le Rassemblement national (RN), parti d’extrême droite qui est dirigé par Marine le Pen, mais aussi La France insoumise (LFI), le parti d’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon, sont dans le viseur de la justice.

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