Al-Khelaïfi, patron de BeIN, poursuivi par la justice suisse

Jeudi 20 février, le parquet suisse a annoncé l’inculpation du président du club de foot parisien, Nasser Al-Khelaïfi.

Le Qatari est mis en cause dans un dossier en rapport avec « l’octroi de droits de retransmission de plusieurs éditions [de 2018 à 2030] de la Coupe du monde de football et de la Coupe des confédérations », selon le communiqué émis par le parquet.

La justice suisse soupçonne Nasser Al-Khelaïfi, qui préside également le groupe BeIN Media, « d’instigation à la gestion déloyale ».

Cependant, l’homme d’affaires n’est plus visé par des accusations de « corruption active » comme la Fédération internationale de football (FIFA) a finalement retiré sa plainte, déposée fin 2016.

Cette plainte de la FIFA concernait l’attribution des droits médiatiques pour les mondiaux de football de 2026 et de 2030, pour la diffusion dans certaines régions du globe.

Ce dossier mettait également en cause le Français Jérôme Valcke, qui occupait le poste de secrétaire générale de la FIFA.

La plainte de la fédération a été retirée suite à un « accord amiable » entre la FIFA et Nasser Al-Khelaïfi, accord qui profite aussi à Jérôme Valcke.

Me Grégoire Mangeat, un des avocats du président du PSG, s’est réjoui de « l’abandon des accusations de corruption privée ».

Il a expliqué : « notre client n’est plus accusé que d’une seule et unique infraction : d’avoir incité Jérôme Valcke à ne pas restituer à la FIFA de prétendus avantages. Infraction qui n’a du reste été mentionnée pour la première fois que le 2 décembre 2019 à la surprise de toutes les parties, qui n’a pas été instruite, et au sujet de laquelle notre client n’a jamais pu s’exprimer ».

L’accusé a réclamé la récusation des procureurs en charge de ce dossier devant le tribunal pénal fédéral.

Depuis juin 2019, Michael Lauber, le procureur général suisse, qui a été dessaisi des investigations en rapport avec la FIFA, fait l’objet d’une enquête disciplinaire.

En cause, plusieurs rencontres informelles entre lui et Gianni Infantino, le président de la FIFA.

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