Dimanche 15 novembre, des sources policières ont informé l’Agence France-Presse (AFP) de l’interpellation et du placement en garde à vue de trois individus suite à la tenue d’une fête clandestine, en plein confinement, et qui a réuni plus de trois cent personnes dans la nuit de vendredi à samedi à Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne.
Ainsi, l’organisateur de l’évènement, le propriétaire du pavillon où s’est déroulée la soirée et une troisième personne, dont aucun renseignement n’a été dévoilé, ont été placés en garde à vue.
D’après les sources de l’AFP, cette fête s’est déroulée « dans un mépris total des règles sanitaires » alors que le confinement est respecté sur l’ensemble du territoire, afin d’endiguer la propagation du coronavirus.
Les voisins avaient fait appel à la police afin de signaler l’évènement.
Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place pour y mettre un terme, certains fêtards « manifestement très avinés » et « mécontents » ont pris à partie les agents, jetant des bouteilles et autres projectiles sur eux.
Pour parvenir à évacuer les lieux des invités, les policiers ont dû faire usage de grenades de désencerclement.
Le parquet du Val-de-Marne a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
La sûreté départementale est en charge de mener les investigations.
En outre, un homme a été blessé au cours de la fête et a dû être transporté à l’hôpital.
Selon une source policière, l’individu en question a été testé positif au Covid-19.
Ainsi, la préfecture de police a diffusé un communiqué dans l’après-midi du samedi, exhortant les fêtards « à se faire dépister dans les meilleurs délais et à s’isoler au moins jusqu’à réception des résultats de leur test ».