Mercredi 28 avril, la Cour suprême du Malawi a déclaré la peine de mort comme étant « inconstitutionnelle ».
De part cette décision, les juges ont aboli la peine capitale dans cet État africain.
Dans l’arrêt rendu ce mercredi 28 avril, les magistrats de la Cour suprême ont jugé la peine de mort comme étant « inconstitutionnelle ».
Selon les juges, « la peine de mort (…) est entachée de l’inconstitutionnalité discutée ».
La plus haute juridiction du pays a également ordonné de réexaminer la sentence des condamnés à être exécutés.
Cette décision fait suite à l’appel d’un individu condamné pour meurtre.
La peine de mort était systématique pour les personnes jugées coupables de trahison ou de meurtre. Aussi, les auteurs de viols, d’effraction, de cambriolages ou de vols avec violence étaient susceptibles d’être condamnés à la peine de mort ou à la prison à perpétuité.
Cependant, depuis l’élection de Bakili Muluzi, premier président démocratiquement et opposant à la peine de mort, qui a été élu au Malawi en 1994, aucune exécution n’a eu lieu.
D’après les observations d’Amnesty International, aucune exécution à la peine capitale n’a été pratiquée au Malawi depuis 1992.
Actuellement, une trentaine d’États africains ont encore recours à la peine de mort selon leurs législations.
Cela dit, seulement la moitié d’entre eux ont appliqué ce châtiment au cours des dernières années.