Pegasus : une enquête ouverte pour espionnage

Mardi 20 juillet, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête dans le cadre du « Projet Pegasus ».

La veille, Mediapart publiait un article sur le sujet : « les numéros de téléphones portables de Lénaïg Bredoux et d’Edwy Plenel figurent parmi les dix mille que les services secrets du Maroc ont ciblés en utilisant le logiciel espion fourni par la société israélienne NSO ».

Le média, fondé par Edwy Plenel, et le Canard enchaîné ont saisi la justice dès lundi.

Ainsi, le parquet a ouvert cette enquête pour une liste d’une dizaine d’infractions.

Il est question d’atteinte à la vie privée, association de malfaiteurs, interception de correspondance, accès frauduleux à un système informatique, dont l’introduction, l’extraction et la transmission frauduleuses de données, mais aussi « l’offre et la vente sans autorisation d’un dispositif de captation de données », la « mise à disposition et détention d’un équipement » qui permet des atteintes à un système de données.

Selon le parquet, c’est l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication qui est en charge de mené les investigations.

La société NSO a conçu et commercialise, uniquement aux États, le logiciel Pegasus.

Il permet de pirater l’ensemble du contenu d’un téléphone portable sans que son usager ne se rende compte de quelque chose.

Le média Forbidden Stories a coordonné un consortium de dix-sept médias internationaux afin de mener une enquête sur le logiciel espion.

Les investigations ont établi une liste de 50 000 numéros de téléphone sont surveillés par une dizaine d’États depuis 2016.

Parmi ces numéros, pas moins de 600 personnalités politiques, 180 journalistes, 85 militants des droits de l’homme et 65 dirigeants d’entreprise.

Les révélations du consortium de journalistes ont suscité l’indignation générale.

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