Nabilla à l’amende pour une story sur Snapchat

Mercredi 28 juillet, l’influenceuse Nabilla Benattia-Vergara a accepté le paiement d’une amende d’un montant de 20 000 euros au motif de « pratiques commerciales trompeuses ».

La jeune femme avait diffusé une vidéo sur le réseau social Snapchat en 2018, dans cette « story », elle vantait la gratuité d’un service proposé par une site boursier.

Cependant, elle n’avait pas mentionné être rémunérée pour cette promotion, ce que lui reprochait la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Dans un communiqué, la DGCCRF explique que sans « indication du caractère publicitaire de sa publication », ses abonnés pourraient penser « à tort que la promotion de l’influenceuse résulte d’une expérience personnelle positive désintéressée ».

En outre, « les publications des influenceurs sur les réseaux sociaux sont (…) susceptibles d’avoir une incidence significative sur le comportement économique des personnes qui les suivent et ne doivent donc pas tromper les consommateurs », précise la DGCCRF dans son communiqué diffusé mercredi.

Sur le réseau social Twitter, Nabilla Benattia-Vergara a commenté : « je ne suis pas au-dessus des lois et j’assume les conséquences de mes actes », espérant que « cet accord permettra d’éveiller les consciences » sur la nécessité d’un cadre législatif clair concernant le « nouveau » métier d’influenceur, « sans réglementation stricte ».

Pourtant, ce cadre existe : « le défaut d’indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite, par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l’encontre de ses abonnés, qui peuvent croire à tort que la promotion de l’influenceuse résulte d’une expérience personnelles positive désintéressée », selon la DGCCRF.

Le montant de l’amende est calculé en fonction du bénéfice réalisé par Nabilla pour cette vidéo.

À la suite des investigations du service national des enquêtes de la DGCCRF, l’amende transactionnelle a été validée par le procureur de Paris avant d’être acceptée par l’influenceuse.

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