Mardi 27 juillet, un des avocats de R achida Dati a confirmé à franceinfo la mise en examen de l’ex-ministre et actuelle maire du 7ème arrondissement de Paris.
Poursuivie pour « recel d’abus de pouvoir », trafic d’influence passif » et « corruption passive par une personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale », ses avocats ont annoncé faire appel de cette décision.
L’édile parisienne a réagi auprès du quotidien Le Parisien : « comme en 2019, on tente d’entraver mon engagement dans les échéances qui s’annoncent ! », « ma conviction et ma détermination sont intactes. Je serai de ce combat », évoquant la primaire des Républicains en vue de la campagne présidentielle à venir.
L’ancienne ministre de la justice est mis en cause dans une enquête du Parquet national financier en rapport avec son activité de conseil pour l’alliance Nissan-Renault pour la période de 2010 à 2013, sous la présidence du groupe de Carlos Ghosn.
Huit mois après avoir été placée sous le statut de témoin assisté, Rachida Dati a finalement été mise en examen après une longue journée d’interrogatoire.
Depuis 2019, trois juges d’instruction sont en charge des investigations sur les contrats passés entre RNBV, la filiale néerlandaise de Renault-Nissan, le criminologue Alain Bauer et Rachida Dati.
Une source judiciaire a évoqué la somme de 900 000 euros d’honoraires perçus pour la période de 2010 à 2012 en tant qu’avocate.
La mise en cause nie toute irrégularité.
Cette affaire, qui implique l’élue Rachida Dati, le criminologue Alain Bauer, Carlos Ghosn et sa femme, fait suite à une plainte déposée par un actionnaire en avril 2019.
Cette plainte avait permis l’ouverture d’une enquête préliminaire du Parquet national financier.
Dans ce dossier, la justice devra déterminer si les revenus en question correspondent à l’activité de conseil de Rachida Dati ou s’il est question de lobbying.
