Mardi 8 janvier, deux aides-soignantes ont saisi la justice à l’encontre du groupe Orpea au motif de « faux et usage de faux », selon une information de Franceinfo.
Il est question d’une troisième plainte dans les prochains jours.
Depuis fin janvier et la parution du livre Les Fossoyeurs, écrit par Victor Castanet, plusieurs actions en justice ont été constatées contre le numéro un mondial des Ehpad et cliniques.
Le livre Les Fossoyeurs, une enquête de trois ans sur le sujet, a mis en lumière les conditions de vie réservées aux résidents.
Pour la rentabilité, les repas pouvaient être « rationnés », des problèmes relatifs aux soins d’hygiène ou encore sur la prise en charge des personnes âgées.
Le 30 janvier, le directeur général d’Orpea, en poste depuis dix ans, a été révoqué.
En outre, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) en 2020 pour « homicide involontaire ».
Cette plainte concerne l’établissement Orpea Les bords de Seine, situé à Neuilly-sur-Seine.
D’ailleurs, une inspection menée par l’Agence régionale de santé (ARS) s’y est déroulée le 28 janvier.
Le 1er février, une double enquête administrative a été ouverte et confiée aux Inspections générales des finances (IGF) et des affaires sociales (Igas).Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie auprès du ministre de la Santé a déclaré sur France Inter : « il faut taper fort pour montrer qu’on ne fait pas n’importe quoi » dans les Ehpad.
Elle a également expliqué que le groupe fera l’objet de « contrôles inopinés », « de plus, toutes les Agences régionales de santé iront voir les établissements de ce groupe ».
Cependant, il n’y a aucune enquête pénale en cours, « Qu’il y ait des enquêtes administratives et financières, très bien, mais pourquoi est-ce qu’il n’y a pas une enquête pénale ? », a regretté le sénateur Les Républicains (LR) Bruno Retailleau, conseiller auprès de la candidate LR Valérie Pécresse.
