Gap : 3 ans de prison pour proxénétisme et zoophilie

Indépendance justice, Moukhtar Abliazov

Mercredi 22 juin, le tribunal de Gap (Hautes-Alpes) a condamné un homme âgé de 51 ans à une peine de trois ans de prison.

L’individu, originaire de la commune de Laragne-Montégin, était jugé pour des faits de proxénétisme et de zoophilie.

Alors que le couple pratiquait l’échangisme, le mari a poussé sa compagne à se prostituer.

D’après cette dernière, elle aurait plaisanté sur le fait d’être payée pour avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes que lui, qui l’a prise au sérieux et l’a inscrite sur un site internet spécialisé.

En outre, cette femme souffre de carence affective. Elle a déclaré au tribunal avoir eu ces relations sexuelles tarifées pour « faire plaisir » à son compagnon, et pour des raisons financières aussi.

Le prévenu a expliqué devant le tribunal qu’il s’occupait de la gestion des rendez-vous et de fournir à sa femme des préservatifs.

Il a également précisé que les faits en question se déroulaient au domicile de ce dernier « pour des raisons de sécurité ».

D’après les gendarmes qui ont enquêté, le couple a perçu 7 500 euros de cette activité illégale sur une période de six mois.

La somme était partagée : 5 000 euros pour elle et 2 500 euros pour lui.

L’autre aspect de cette affaire est d’autant plus glauque : il est question d’atteinte sexuelle sur un animal, le chien du couple en l’espèce.

Le quinquagénaire a tenté de se justifier devant le tribunal de Gap : « le chien était un bébé il a commencé à lui téter le sein (…). Le chien nous voyait faire, il a commencé à la lécher en bas ».

Toutefois, il a nié toute pénétration avec l’animal de compagnie.

Concernant les 86 fichiers numériques trouvés par les enquêteurs, l’homme a précisé avoir fait des vidéos et des photos afin de se masturber.

Malgré les tentatives de son avocat pour évoquer ses addictions à l’alcool et au sexe, le prévenu a écopé d’une condamnation à une peine de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, assortie de l’interdiction définitive de posséder un animal de compagnie.

A l’issue de l’audience, il a été replacé en détention.

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